Les Eristalinae sont reconnaissables à la boucle que forme la nervure alaire R4+5 (elle existe aussi chez Merodon sp.). Cette boucle est particulièrement nette chez les Eristalis qui présentent également une sorte de pétiole au-delà de la jonction entre R1 et R2+3. C’est sur un critère comportemental que l’on peut le plus facilement identifier Eristalis interrupta qui est par ailleurs assez variable d’aspect. Chez cette espèce en effet, le mâle parade en volant sur place à quelques centimètres au-dessus de la femelle qui butine. Le ptérostigma est petit, mais net. Le premier article du tarse de la patte postérieure est plus mince que le tibia.